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Falcon060


Configuration du Falcon
Détails de la mise en tour
La CT60


NB : cliquez sur chaque photo pour l'agrandir.

 

    Configuration du Falcon             

L'un de mes Falcon030 est monté dans une grande tour. Je lui ai installé une carte accélératrice CT60, d'où son nom de Falcon060.

Dans les entrailles de la bête, on trouve ceci :

  • Deux micro-processeurs Motorola 32 bits qui fonctionnent en parallèle : le 68060 cadencé à 66 MHz et le 56001 cadencé à 32 MHz. L'ancien 68030 à 16 MHz est toujours présent pour des questions de compatibilité.
  • Co-processeur mathématique Motorola 68881
  • Barrette mémoire SDRAM PC-133 de 256 Mo connectée sur la CT60 (Fast-RAM)
  • Carte mémoire CentRam dotée d'une barrette EDO de 16 Mo (ST-RAM)
  • Port IDE interne
  • Port SCSI interne
  • Port SCSI externe
  • 2 sorties sonores (une prise Jack 3mm, deux prises RCA)
  • Entrée sonore (une prise Jack 3mm)
  • Sortie vidéo RGB sur prise Péritel
  • Sortie vidéo VGA
  • Sortie vidéo VHF
  • Port parallèle bi-directionnel
  • Port série
  • Port DSP
  • Port Ethernet RJ45 10 Mbits/s (a remplacé le port LAN compatible LocalTalk)
  • Port clavier (lequel possède un port souris et un port pour une manette de jeu)
  • Port cartouche
  • 2 ports joypads étendus
  • Systèmes d'exploitation :
    • TOS 4.04
    • FreeMiNT, un excellent système d'exploitation gratuit et stable.

Il possède aussi de nombreux périphériques :

  • Un moniteur multisynchrone Microvitek (affichage RGB et VGA)
  • Deux disques dur E-IDE (pour un total de 40 Go)
  • Un disque dur SCSI Seagate interne (1 Go)
  • Un graveur de CD-R/CD-RW SCSI interne (Yamaha 6/4/16)
  • Un lecteur de bandes magnétiques SCSI interne (HP SureStore, 2 Go par bande)
  • Un lecteur ZIP SCSI externe (100 Mo par cartouche)
  • Un lecteur de disquettes 3"1/2 haute densité
  • Une souris Logitech
  • Une manette de jeu Jaguar
  • Beaucoup de manettes de jeu
  • Une imprimante laser HP LaserJet IIIp

Plusieurs photos sont disponibles, cliquez dessus pour les agrandir :

Le Falcon 030 et son moniteur.
La façade avant, avec les périphériques ainsi que l'entrée et les sorties audio.
La façade arrière et son armada de ports.

L'ancien lecteur CD, le lecteur de bandes et un bout de plastique pour cacher le disque dur SCSI.

A côté des étiquettes, les entrées/sorties sonores.

Il s'agit de quelques vues d'ensemble de la tour. En façade se trouvent le graveur de CD-Rom (c'est mon ancien lecteur CD sur la photo), le lecteur de bandes et le lecteur de disquettes. Je remercie Eros du groupe polonais Cobra pour m'avoir envoyé les deux logos Atari. A noter que vous trouverez d'autres photos sur la page de ma collection.

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    Détails de la mise en tour             

Suite à de nombreux articles dans différents magazines et fanzines, voici des explications et des photographies sur cette délicate opération. Pendant l'hiver 1997/98, j'ai monté mon Falcon en tour avec l'aide de mon père, qui est électronicien. Comme d'habitude, cliquez sur les photos pour les agrandir.

  • Positionnement de la carte mère.
    La carte mère est assez imposante, d'où le choix (forcé) de prendre une grande tour. Quelques baies 5"1/4 sont malheureusement condamnées. J'ai fait le choix de garder le socle métallique de la carte mère, il était aussi possible de ne garder que le carton isolant.
Une vue d'ensemble de l'intérieur.
La moitié haute comporte l'alimentation,
la nappe SCSI et les périphériques SCSI.
La moitié basse comporte des connecteurs
et les périphériques IDE.
Le socle métallique de la carte mère
doit être solidement fixé à l'ossature.


En bonus : intégration de la carte mémoire
(la petite carte rose au milieu).

  • Le clavier du Falcon.
    Je me suis servi d'une carcasse d'un 520 STF tombé en panne. La carcasse a été sciée et j'ai remplacé le clavier du STF par celui du Falcon, de meilleure qualité (ce qui explique la présence de touches grises). Notez que les prises souris et joystick se trouvent sur la face arrière, grâce à deux rallonges, c'est bien plus pratique que les emplacements d'origine.
Une moitié de carcasse de 520 STF, contenant le clavier gris du Falcon.
Certes, l'arrière du clavier manque de finition.
On y trouve 3 ports (clavier, souris et manette de jeu).


Un gros plan sur le logo du clavier.

  • Reports des connecteurs et déplacement de l'alimentation.
    Pour que ce soit propre, j'ai préféré reporter tous les connecteurs plutôt que "coller" la carte mère sur la façade arrière de la tour. Mis à part le port LAN et le port cartouche, j'ai tout reporté. Certains connecteurs n'étaient pas facile à trouver (notamment ceux du port DSP et du port vidéo d'origine).
    J'ai du déplacer l'alimentation et il a fallu reboucher le trou. De même, les sorties PCI étaient gênantes : j'ai placé une plaque de métal sur laquelle des trous ont été percés pour les connecteurs. A noter aussi qu'un bon gros ventilateur, ça ne peut pas faire de mal en été !


Une plaque de métal cache le trou laissé par l'ancienne position de l'alimentation.


Les reports (haut de la tour)

Pour certains connecteurs, j'ai utilisé les prédécoupages de la façade arrière. Le gros port vertical, c'est la sortie SCSI-2. A sa droite, le port DSP. Les quatre petits ports sur la droite qui se suivent sont : le port clavier, le port série et les deux ports joypad. Le grand port horizontal du bas est le port parallèle.


Les reports (bas de la tour)

J'ai supprimé les sorties PCI. Une autre plaque métallique cache les trous. Tout en haut, on trouve la sortie antenne (format VHF). Le port carré qui se trouve en dessous est tout simplement la sortie vidéo RGB, pour brancher un écran Atari ou un télé. En dessous, c'est la sortie VGA, suivie par le port LAN (remplacé maintenant par un port RJ45). Au centre de l'image, entre ces deux sorties vidéo, on distingue le commutateur pour passer de la position RGB à la position VGA. Il est donc possible d'envoyer du signal RGB ou VGA sur les deux sorties simultanément. Enfin, à gauche du ventilateur, on trouve les traditionnelles prises MIDI.


Les mêmes reports, mais vus de l'intérieur.


Les fils blancs qui partent du bouton de reset (à gauche) sont connectés sur l'un des boutons de la façade.
En bas à gauche : zoom sur les prises MIDI.
En bas à droite : le port cartouche.

  • Positionnement des périphériques.
    Je n'ai pas rencontré de problème particulier pour mettre les périphériques IDE et SCSI dans la tour. Il a fallu que je fabrique mes propres nappes. En raison de la taille de la carte mère, deux ou trois baies 5"1/4 sont condamnées (tout dépend de la profondeur des périphériques à rajouter).


Après la mise en tour, il reste un seul emplacement pour des périphériques SCSI.
Tout en haut, on trouve le graveur de CD-Rom, le lecteur de bandes puis le disque dur 3"1/2.


De haut en bas : le lecteur de disquettes, le disque dur de 30 Go puis le disque dur de 10 Go.

  • Le cas particulier des sorties vidéo.
    Le Falcon reconnait plusieurs types d'écran : RGB, VGA et monochrome. Les écrans monochromes ne m'intéressant pas, j'ai voulu disposer de deux sorties vidéo : une sortie RGB (pour utiliser une prise Péritel) et une sortie VGA. Mon père a conçu un circuit imprimé disposant de ces deux sorties, ainsi que d'un commutateur pour passer d'un mode à l'autre. A noter que le signal vidéo sort sur les deux prises à la fois : il est donc possible de brancher simultanément deux écrans (par exemple un écran multisynchrone sur la sortie VGA et une télé sur la sortie RGB) mais, dans ce cas, la puissance du signal vidéo est moins forte.


Un gros plan sur le circuit imprimé.
La partie supérieure divise la sortie vidéo en deux et intègre un commutateur.
La partie inférieure sert de support pour le connecteur réseau RJ45.


Positionnement du circuit vidéo et intégration dans la tour.

  • Le cas particulier du port SCSI.
    C'est sans conteste l'étape la plus difficile. Le Falcon possède à l'origine un connecteur SCSI-2 externe. J'ai voulu brancher une nappe sur ce connecteur afin de balayer toute la chaîne SCSI interne, puis ressortir avec un connecteur SCSI-1 ou SCSI-2, mais je n'ai pas réussi à fabriquer ces nappes. A l'époque, je n'en avais pas trouvé dans le commerce, alors je me suis résolu à faire un branchement en "T". En théorie, c'est déconseillé, mais chez moi ça marche sans poser de problèmes. Mon père a fabriqué un circuit imprimé se branchant sur le connecteur SCSI-2 de la carte mère. Ce circuit dispose de deux sorties : une pour y brancher une nappe interne, et une pour les périphériques extérieurs.
La nappe branchée...
... et débranchée.

La nappe SCSI est en fait constituée de deux nappes. Sur la première (celle connectée sur la carte mère), j'ai entrelacé les fils et j'ai ajouté un connecteur 50 broches. La seconde nappe est en fait une nappe comme on en trouve dans le commerce, j'ai seulement rajouté des connecteurs SCSI puisqu'il n'y en avait que deux à l'origine.


Le connecteur interne/externe SCSI.

J'ai essayé de prendre en photo le circuit imprimé, mais on ne voit pas grand chose à part un gros paquet de fils. Il a quand même fallu pas moins de 100 soudures pour arriver à ce résultat :-)

  • Intégration d'une carte réseau
    Au printemps 2004, j'ai voulu ajouter une carte réseau. Grâce à un adaptateur appelé EtherNEC, il est possible de connecter une carte réseau ISA à la norme NE2000 sur le port cartouche de n'importe quel Atari. L'ensemble m'a coûté environ 60 euros. C'est Lyndon Amsdon qui a fabriqué l'adaptateur et fourni la carte ISA. Vous pouvez visiter son site : http://hardware.atari.org/.

    Après avoir testé la carte sur mon second Falcon, je l'ai fixée dans la tour sur des supports en plastique autocollants. En effet, ma tour ne possède plus de sorties pour cartes PCI et ISA. Il a ensuite fallu réfléchir à la manière la plus simple et la plus élégante de reporter le connecteur RJ45 de la carte réseau. Le port LAN (LocalTalk) était présent mais n'était pas reporté : j'ai donc enlevé ce connecteur et j'ai installé un connecteur RJ45 femelle à la place. Par chance, leurs dimensions sont identiques ! Le plus gros problème était dû au fait que ce nouveau connecteur n'était tenu par rien du tout. Juste derrière ce connecteur, j'ai fixé une petite pièce métallique sur le circuit imprimé de la sortie vidéo (voir "Le cas particulier des sorties vidéo"). Ainsi, le connecteur RJ45 est très stable, même après de nombreuses connexions et déconnexions.

Qu'est-ce que ça donne en pratique ? Voyez ma page sur les réseaux.

Première étape : la carte réseau est fixée dans la tour à l'aide de ventouses et de colliers.

Second étape : raccordement de la carte réseau au port cartouche et mise en place d'une rallonge RJ45.
Le panneau arrière a dû être démonté pour remplacer le connecteur LAN par une prise RJ45.
Le nouvel aspect de la face arrière de la tour.

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    La CT60             

En mai 2004, j'ai reçu ma CT60. Cette carte accélératrice conçue par Rodolphe Czuba comporte de nouvelles choses très intéressantes, comme un nouveau processeur ou encore de la mémoire SDRAM.

  • Préparations.
    Dans un premier temps, j'ai acheté un alimentation ATX, l'ancienne ne fournissant pas le voltage nécessaire au nouveau processeur. Mon choix s'est porté sur une Zalman, plus chère que la concurrence, mais très silencieuse.
    Ensuite, j'ai remplacé l'un des boutons de la tour par un bouton-pression : c'est la CT60 qui contrôle la mise sous tension de l'ordinateur.
La nouvelle alim ATX.
Juste après avoir enlevé l'alim de ma tour.
  • Installation.
    L'installation de la CT60 est très simple : on enlève le cavalier du bus d'extension du Falcon et on place la CT60 sur ce port.
Toutes mes cartes pour Falcon. De haut en bas : la CentRam 14 (carte mémoire de 14 Mo pour mon Falcon en tour), la CentRam-II (autre carte de 14 Mo pour un autre Falcon) et la fameuse CT60.
La CT60 avec 256 Mo de SDRAM.
  • Boutons et LEDs.
    Etant donné que la CT60 gère le démarrage et l'arrêt du Falcon, ainsi que le mode turbo on/off, je me suis servi des boutons-pressions et des leds de la tour. Les fils de la tour n'étaient pas assez longs, je les ai rallongés avec d'autres fils et de la gaine thermo-rétractible.
La CT60 en position, prête à cracher du feu.
Idem, mais côté gauche.
Quelques fils rallongés pour les LEDs.

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